Qu’est ce que le Kinstretch® ?


Ce système a été inventé par Andreo Spina, spécialiste en Science du mouvement et en sciences du Sport. Il a créé le système FRS (Functional Range System), il s’agit d’un système de mobilité fonctionnelle utilisé par les entraîneurs et les kinésithérapeutes du monde entier. Ce système est basé sur des principes scientifiques et les recherches en neuroscience les plus récentes. C’est en cela qu’il se distingue de la plupart des autres méthodologies. Au sein de ce système se trouve la méthode Kinstretch®, qui applique les outils du FRS dans un cadre de cours collectif pour tout public.

Bien qu’il était crée par et pour des kinésithérapeutes et des préparateurs physiques le Kinstretch ne s’adresse pas spécifiquement aux personnes en ré-éducation ou ayant des problèmes de mobilité ni à des athlètes ayant des besoins spécifiques pour la pratique de leur discipline. En effet son objectif est de vous donner la capacité de bouger avec la plus grande liberté et le plus grand confort, tout au long de votre vie et quelque soit le contexte. Vous pouvez la pratiquer en complément d’une autre pratique sportive (yoga, tennis, football…) dans le but de lever des freins à votre pratique ou de prévenir des blessures en ciblant spécifiquement les zones de votre corps qui ont ce qu’on appelle un « déficit » de mobilité. Mais il peut aussi être très utile aux personnes souhaitant seulement améliorer leur qualité de vie grâce à une plus grande liberté de mouvement sans tensions physiques.

Quels sont les principes sous-jacents du Kinstretch ?

Pendant un cours de Kinstretch nous cherchons non seulement à augmenter les amplitudes de mouvement disponibles de nos articulations mais aussi à renforcer les amplitudes que nous possédons déjà. C’est à dire que nous améliorons plus que notre souplesse (amplitude mouvement passive), nous améliorons aussi notre mobilité (amplitude de mouvement active). Quelle est la différence entre la souplesse et la mobilité, entre une amplitude passive et une amplitude active ? Une amplitude passive est une amplitude que nous atteignons grâce à une assistance extérieure (un accessoire, la gravité, un poids) alors qu’une amplitude active est une amplitude que nous atteignons uniquement grâce aux muscles responsables du mouvement de l’articulation en question. En peu de mots c’est une amplitude que nous contrôlons, c’est-à-dire dans laquelle nous sommes capables de générer de la force. C’est grâce à cette capacité et à l’information qu’en tire notre système nerveux que nous devenons plus mobile et plus souple, plus performant, plus résilient.

Comment se passe un cours de Kinstretch ?

Le système offre tout une gamme d’outils, nous ne les utilisons pas toujours tous au sein d’un même cours. Cependant certains fondamentaux restent incontournables. À commencer par les CARS (Controlled Articular Rotations), les RAC en français. Ces CARS, dans le cadre d’un cours de Kinstretch, servent à la fois à préparer les articulations que nous souhaitons cibler pendant le cours et à évaluer leur mobilité avant et après l’utilisation des autres outils plus spécifiques qui nous servent à obtenir plus d’amplitude ( les Pails and Rails par exemple) ou à devenir plus forts dans les amplitudes que nous possédons déjà.

Rapellez-vous : pour être plus mobile nous souhaitons être capable de générer de la force dans nos mouvements, quelle que soit leur amplitude. Par conséquent, les outils utilisés dans un cours de Kinstretch, y compris les CARS, se déclinent et s’exécutent en utilisant ce que l’on appelle l’Irradiation, à different degrés selon nos objectifs. Voici la définition de l’Irradiation, apellée aussi Loi de Sherrington : un muscle qui se contracte intensément recrute les muscles voisins, et s’ils font partie de l’action, cela augmente leur force. Les impulsions éléctriques (neuronales) émises par le muscle qui travaille atteignent les autres muscles et les activent comme un courant électrique qui fait tourner un moteur.
Cela signifie que pendant les cours nous produisons des efforts musculaires, qui peuvent parfois occasionner des courbatures, il ne s’agit pas d’étirements passifs (comme souvent dans la pratique du yoga) ni de cercles exécutés mécaniquement en pensant à autre chose !

Après quelques mois de Kinstretch® :

« J’ai 33 ans et je pratique le sport à fréquence régulière, tous les jours : course à pied, football, boxe, renforcement musculaire. Pour moi, le sport est un vrai sas de respiration avant ou après une journée de travail.

En m’inscrivant au cours de Kinstretch, je recherchais une pratique différente de ce que je connaissais et qui puisse m’aider à gagner en amplitude, souplesse et agilité, à la fois dans mes mouvements et dans la qualité de mes gestes.

J’ai souvent été confronté aux blessures à répétition et, avec le temps, j’ai compris que si je voulais continuer de progresser, il fallait que j’intègre ce type d’entrainements actifs pour travailler réellement sur toutes les zones du corps.

Après plusieurs mois maintenant, je vois un changement progressif et une amélioration de ma condition physique. Dans mon quotidien comme dans ma routine sportive.

J’ai aujourd’hui plus de facilités à répéter et tenir les efforts dans la durée, sans appréhender les blessures ou les douleurs chroniques. Je suis aussi plus mobile sur mes appuis et dans mes changements de direction.

Surtout, je sens que j’ai gagné en capacité de récupération après des séances de sport plus intenses.  »
— Honoré
« Je vais avoir 80 ans. C’est sur conseil de ma fille, pratiquant elle-même ce cours, que je m’y suis inscrite. Et j’y ai trouvé un double atout : un répit spirituel, d’une part, par la concentration sur le corps ; et un mieux-être concernant en particulier mon dos et des lombalgies récurrentes. L’ensemble est indissociable de la pédagogie d’Emilie dans un cours en petit nombre qui lui permet de guider le groupe tout en corrigeant chaque personne. »
— Catherine